Clairière

Histoire

Cette association a été créée en 1911 par le pasteur Wilfred Monod, un des initiateurs du christianisme social. La Clairière se définissait à l’origine comme un centre d’activité chrétienne, sociale, fraternelle, organisée par l’Église de l’Oratoire du Louvre. Son but : aider les enfants, les femmes et les hommes à surmonter leurs difficultés matérielles dans le respect de la dignité humaine.

Durant la Seconde Guerre mondiale, La Clairière, avec l’aide de son directeur, le pasteur Paul Vergara et de l’assistante sociale Mlle Guillemot, sauvera de la déportation des dizaines et des dizaines d’enfants juifs. Tous deux recevront la médaille des « Justes des Nations ».

En 2016, la Clairière a rejoint le Centre d'action social protestant (CASP), une association francilienne fondée en 1816 à l'Oratoire du Louvre en fédérant les actions sociales des différentes paroisses du Consistoire réformé de Paris. La pasteure Béatrice Cléro-Mazire est vice-présidente du CASP.


Action

Presque cent ans après la création de La Clairière, le centre de Paris s’est transformé, mais le combat contre les mêmes difficultés sociales (pauvreté, exclusion, délinquance…) qui avaient justifié la fondation de La Clairière est toujours d’actualité.

Pour permettre à chacun de faire face aux défis auxquels il est confronté, La Clairière propose un parcours original : apprentissage du français jusqu’à l’insertion professionnelle, accompagnement scolaire, organisation de séjours-vacances, en passant par de multiples activités mises en œuvre par des professionnels de l’aide sociale et des bénévoles.

Beaucoup de ces activités sont dangereusement précarisées par la baisse de certains financements publics ou leur transformation en cofinancements. D’autres, par exemple la garde des tout-petits durant la présence de leur mère dans un atelier de formation, ne sont pas du tout financées, alors qu’elles sont essentielles à l’évolution sociale des familles.

C’est pourquoi La Clairière a besoin des financeurs privés et de nombreux bénévoles : afin de faire face à l’augmentation de la précarité et à l’émergence de nouvelles formes de pauvreté, et pouvoir fonctionner de manière pérenne.

La Clairière est aujourd’hui un centre social important qui est indépendant de l’Oratoire du point de vue de la structure, mais des liens très étroits les unissent toujours, notamment à travers le bénévolat de personnes de l’Oratoire engagées dans un grand nombre d'actions.

Les principales activités de La Clairière sont :

  • La Clairière, Centre social, propose :
    • les ateliers et cours d’apprentissage du français
    • la halte garderie l’accueil de loisirs et les séjours enfants
    • l’accompagnement à la scolarité
    • le club Ados
    • l’animation et la vie de quartier
    • l’aide à la parentalité (séjours vacances, groupes de parole)
    • l’accompagnement social et juridique personnalisé
    • l’Espace Public Numérique
  • La Clairière, c’est aussi :
    • deux clubs de prévention à l’inadaptation sociale de la jeunesse (Dussoubs et Forum)
    • Bati’re, entreprise d’insertion : second oeuvre bâtiment
    • Travail Au Clair, association intermédiaire : débarras, déménagements, ménage…
    • l’Espace Greneta : suivi d’allocataires du RSA
    • Un Monde Gourmand, entreprise d’insertion : traiteur
    • ClairServices :
      • Formation de gardes d’enfants et d’employés de ménage-repassage
      • Mise à l’emploi et accompagnement tout au long du contrat de travail pour une employabilité pérenne

Soutenir, devenir bénévole

L'Entraide de l'Oratoire continue à soutenir très fortement La Clairière, elle est de loin le premier bénéficiaire des subventions qui sont données en notre nom par l'Entraide à des œuvres.

Voir aussi l'article sur les séjours familiaux paru dans la Feuille Rose 785 (pp 28-29)

Pour devenir bénévole ou envoyer un don :